Les trucs pour débuter
- Saisissez toute opportunité d'acquérir une expérience professionnelle intéressante : stages, mandats, piges, activités associatives, bénévolat, etc.
- Créez-vous un réseau par le biais de vos expériences professionnelles et associatives, de vos professeurs, de vos proches, ou en allant chercher de l'information auprès de professionnels.
- Manifestez votre intérêt pour la communication en effectuant des travaux de séminaire ou de mémoire en relation avec ce domaine.
- Forgez-vous une culture de la communication. Tenez-vous au courant des dernières tendances dans la pub, la mode, la musique, les médias, le cinéma, les réseaux sociaux : suivez l'actualité et restez en phase avec l'évolution de la société.
Quelle formation pour quelle activité ?
Toutes les routes mènent à la communication (ou presque)
Il n'y a pas de filière imposée pour accéder au secteur de la communication. Des études universitaires généralistes (sciences économiques, lettres, sciences sociales et politiques, psychologie, droit) constituent une bonne base. Elles vous apporteront des compétences (rédaction, esprit d'analyse et de synthèse, expression orale notamment) que vous pourrez faire valoir dans ce secteur.
Afin de vous y faire une place, il sera néanmoins utile, voire indispensable, de développer des compétences professionnelles spécifiques (rédaction publicitaire, RP ou pour le web, logiciels de publication assistée par ordinateur, marketing, etc.). De nombreuses formations permettent d'acquérir la maîtrise de ces outils, même pendant les études déjà (cours d'informatique, par exemple). Certaines formations plus longues, qui donnent parfois lieu à un brevet fédéral ou un diplôme reconnu, sont accessibles uniquement aux personnes disposant déjà d'une expérience pratique ou en emploi.
Il est aujourd'hui indispensable, pour toutes les fonctions liées à la communication, de maitriser la communication digitale et les réseaux sociaux.
Le stage RP, la voie royale pour les journalistes
Pour pouvoir s'inscrire au Registre des professionnels des médias (RP), les futurs journalistes de presse écrite, radio et télévision doivent accomplir un stage de deux ans dans une rédaction combiné avec une formation théorique de neuf semaines dispensée par le Centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM). Il est relativement difficile de décrocher un stage RP, ces places étant très convoitées. Il est toutefois possible de se faire une place dans le monde du journalisme sans posséder le fameux sésame, même si celui-ci facilite beaucoup les choses. Une formation similaire, donnant lieu à un certificat, existe pour les animateurs radio.
L'Université de Neuchâtel propose également un Master en journalisme et communication. Conçu en partenariat avec le CFJM et de nombreux médias suisses, ce Master professionnalisant se distingue par sa dimension pratique (ateliers rédactionnels, stages) et vise à former de futurs journalistes et cadres des entreprises de médias.
Quelle formation faut-il suivre pour devenir traducteur ?
La voie traditionnelle est de suivre une formation donnée par la Faculté de traduction et d’interprétation (FTI) de l'Université de Genève. Mais il est possible de percer dans la traduction même si on n'en sort pas. Les études de lettres constituent une bonne formation de base grâce à la sensibilité linguistique et rédactionnelle qu'elles développent. Pour certains domaines spécialisés, un professionnel qui dispose des compétences linguistiques nécessaires a aussi sa chance ; par exemple, un ingénieur pour des traductions techniques. Il faut néanmoins s'attendre à éprouver plus de difficultés quand on ne suit pas la voie officielle pour devenir traducteur. Des cours de formation continue en traduction, dispensés entre autres par la FTI, son équivalent zurichois ainsi que certains instituts privés, permettent d'y remédier.