Depuis le tronc du chêne de Napoléon, descendez jusqu’au banc de pierre situé à proximité.
Bien avant que les bâtiments de l’UNIL se construisent à partir des années 1970, ce chêne était présent au cœur du domaine de Dorigny.
Il aurait été planté en 1800 pour honorer le passage à cet endroit cette année-là, le 12 mai, de Napoléon Bonaparte accompagné de 40’000 hommes en route pour l’Italie. Des recherches de dendrochronologie ont permis de dater l’année exacte : 1778. Il a donc été planté ici à l’âge de 22 ans.
Les arbres et plus généralement la nature ont eu une grande importance dans la construction de l’Unithèque. C’est l’architecte Guido Cocchi considéré comme le père du campus qui a réalisé l’ouvrage, mis en service en 1983, avec 3 autres collègues. Appelé également Banane à cause de sa forme, ce bâtiment a été construit en fonction de la nature environnante et de la topographie des lieux. Le bâtiment est en effet adossé à une moraine déposée par le glacier du Rhône il y a plus de 15’000 ans. Il se love au pied de la couronne d’arbres situés sur cette moraine, suivant son cours arrondi. Avec l’Unithèque, les architectes furent des précurseurs en alliant au sein d’un même bâtiment, nourriture de l’esprit et nourriture du corps, ce qui était rare à pareille époque.
Aujourd’hui, on y trouve donc la plus grande bibliothèque du campus avec 860 places de travail, une médiathèque, son restaurant principal et une cafétéria (avec micro-ondes à disposition).
Une extension de la bibliothèque est prévue pour 2022. Le futur libre accès permettra d’offrir près de 2’000 places de travail. Le nombre de places de la cafétéria passera de 1’100 à 1’400.
L’Unicentre, qui fait suite à l’Unithèque, accueille la direction de l’UNIL. On y trouve notamment le service des immatriculations et inscriptions, ainsi que le service des affaires sociales et de la mobilité étudiante (travail, logement, bourse, etc.).